Suite à un coup de foudre pour la technique japonaise du kumiko, la géométrie et les motifs créés par des assemblages complexes ont aiguisé ma curiosité et mon intérêt. Ce projet de vestiaire d’entrée reprend l’idée d’une structure qui se créé avec des lattes de bois.
Le Kumiko est le travail de treillis réalisé sur les portes coulissantes, les shoji (portes à quadrillage de bois et papier), ainsi que sur les impostes décoratives dans les intérieurs traditionnels japonais. Il consiste à assembler de fines pièces de bois sans avoir recours aux clous. Les pièces de bois finement fendues sont rainurées (l’assemblage à mi-bois), poinçonnées et mortaisées.
Comme une micro-architecture qui sépare les espaces, ce vestiaire, modulable et personnalisable, permet de marquer le lieu de l’entrée.
Il s’agit d’une trame sur une triple épaisseur, qui permet de fixer des accessoires (patère, tiroir, tablette avec miroir, tablette à courrier,…) par un système d’emboîtement ou de clé en bois, qui se bloque dans la trame.
Des éléments de hêtre assemblés à mi-bois créent un motif régulier, et répétitif, ce qui permet la modularité de la position des différents accessoires. Cette claustra de bois se pose sur un socle en béton blanc.
Les patères, recouvertes de marqueterie de paille, apportent un contraste de matière, cette dernière apportant de la brillance et une note de couleur à l’ensemble.
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